当前位置:起点学习辅导网培训频道外语培训 外语学习法语学习法语听说希拉克在同济大学的演讲(法汉)

希拉克在同济大学的演讲(法汉)

08-08 13:06:29浏览次数:125栏目:法语听说
标签:法语常用口语与法语口语入门,法语口语培训, 希拉克在同济大学的演讲(法汉),

  Le Centre franco-chinois pour la Science de Tongji, comme l'Institut Pasteur de Shanghai ou le Pole franco-chinois des sciences du vivant de Shanghai, illustrent les performances de notre coopération. Elle est aujourd'hui au meilleur niveau international dans bien des domaines, comme la recherche sur le génome humain, les matériaux supraconducteurs, l'informatique et les mathématiques appliquées.

  Je souligne l'importance de cette coopération technologique, et je souhaite que les Chinois qui aiment et connaissent la France, sa culture, son histoire et son art de vivre, mesurent également mieux son poids scientifique, technologique et industriel dans le monde d'aujourd'hui.

  L'une des toutes premières puissance économique du monde, la France est, avec plus de 400 centres de recherche d'entreprises internationales, un pays à la pointe du savoir et de l'innovation. Elle est ainsi à l'origine des grandes aventures technologiques européennes. Sans elle, l'Agence spatiale européenne ou la fusée Ariane n'auraient pu voir le jour. Airbus ne serait pas devenu le plus grand et le plus fiable des constructeurs aéronautiques du monde. Le Train à Grande Vitesse ne rayonnerait pas dans toute l'Europe, en Corée, et bientot je l'espère, en Chine.

  Ce dynamisme ne se dément pas, avec par exemple -en partenariat avec la Chine- le programme Galiléo de positionnement géographique satellitaire ou le programme ITER de production d'énergie par la fusion des atomes.

  Par sa puissance de création, par sa capacité d'invention, par sa fiabilité industrielle, la France est un partenaire naturel pour la Chine. Ses entreprises sont parmi les rares du monde à dominer l'ensemble des compétences et des savoirs nécessaires dans tous les secteurs clés des hautes technologies qui sont précisément la priorité de la Chine et de son développement. Pour renforcer leurs synergies, ces entreprises se fédéreront bientot dans un Comité francais des hautes technologies. C'est dire le champ immense de coopération que nos deux pays peuvent parcourir ensemble. C'est dire les perspectives qu'ouvrent à chacune et chacun d'entre vous la France, ses Universités, ses grandes écoles et ses entreprises.

  Chers amis,

  Vous êtes investis d'une responsabilité singulière: accomplir chacun votre destin, trouver les voies de votre épanouissement personnel, mais aussi répondre aux espoirs que votre grande nation place en vous pour construire la Chine de demain. Cette Chine qui regroupe le cinquième des habitants de notre planète, et dont il vous appartiendra de mettre le poids immense au service d'un monde plus fraternel, plus solidaire, un monde équilibré et en paix.

  La France se tient à vos cotés. Que nos deux pays trouvent les voies d'un partenariat toujours plus étroit, tel est mon vœu le plus cher. Je compte sur chacune et chacun d'entre vous pour porter cet esprit de respect et d'amitié entre la Chine et la France. Mes voeux les plus chaleureux de réussite personnelle vous accompagnent.

  Je vous remercie toutes et tous pour votre accueil. Dans les Entretiens de Confucius, il est dit : " une conversation avec vous vaut plus que dix ans d'études ". Alors, passons à la conversation.

  QUESTION - Monsieur le Président, de 1997 à cette année, vous êtes déjà venu trois fois en Chine et j'aimerais savoir ce qui caractérise cette visite par rapport aux deux précédentes. D'autre part, nous célébrons cette année le quarantième anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre nos deux pays. Quelle est votre évaluation de la relation bilatérale ?

  LE PRESIDENT - Je voudrais d'abord vous dire que je suis venu beaucoup plus de trois fois en Chine et toujours avec le même intérêt et la même joie. Je suis venu trois fois en qualité de Chef d'Etat, vous avez raison de le souligner. Quelles sont les différences ou les évolutions ?

  J'en vois essentiellement deux. La première est de nature économique et sociologique, le fantastique développement de l'économie et de la société chinoise. C'est évidemment d'une année sur l'autre ce qui impressionne le plus, quand on vient en Chine, les changements si rapides, tout en maintenant les principes sur lesquels la société et la culture chinoise reposent depuis si longtemps. La deuxième évolution, c'est incontestablement une meilleure compréhension et connaissance l'un de l'autre, de la Chine et de la France, et une volonté qui s'affirme de renforcer nos coopérations, nos partenariats. C'est très très net. Il faut dans la culture chinoise prendre le temps nécessaire pour permettre les évolutions qui s'imposent. J'ai vu, au fil des ans, se conforter et se prolonger une racine solide donnant un fruit qui est une coopération de plus en plus forte. Et je dirais de plus en plus amicale, et même chaleureuse. Ce sont les deux observations que je peux faire et je souhaite que sur cette lancée, de plus en plus, nos deux pays qui se connaissent de mieux en mieux, qui s'apprécient de plus en plus, dont les économies s'interpénètrent dont les partenariats se développent, travaillent ensemble la main dans la main pour les objectifs que j'évoquais tout à l'heure.

  Alors, la France, c'est vrai, a été la première nation occidentale à reconnaitre la Chine, sous l'impulsion du Général de GAULLE qui avait une grande idée de la Chine, et de la place de la Chine dans le monde. Ce pays, disait-il, est plus vieux que l'histoire et il avait eu l'initiative le premier de nouer des relations diplomatiques entre la Chine et la France. Et cela a sans aucun doute marqué notre temps et surtout fait comprendre aux Francais, peut-être avant d'autres, toute l'importance de la Chine, le respect qu'on lui devait, et l'amitié réciproque qui devait être créé à partir de ces bases.

  QUESTION - Le Centre Franco-Chinois sera bientot en fonction comme vitrine de l'échange et de la coopération entre la Chine et la France. Pourriez-vous donner une suggestion pour ce centre franco-chinois ?

  LE PRESIDENT - Naturellement, je souhaite le développement actif des centres franco-chinois et le meilleur développement, c'est qu'il apporte à ces étudiants suffisamment de satisfaction personnelle et professionnelle pour que d'autres aient envie, plus nombreux, de venir. Et cela me permet d'évoquer un instant le problème de nos échanges d'étudiants et en tous les cas de notre ouverture aux étudiants chinois.

  Depuis les années 1998, il y a eu environ 35 000 étudiants chinois qui sont venus faire des études et qui ont été diplomés en France. C'est insuffisant, et je souhaite beaucoup que nos universités, nos grandes écoles s'ouvrent davantage à de jeunes étudiants chinois ou chinoises. Alors comment faire pour faciliter ce mouvement? Je crois d'abord qu'il faut mieux informer, mieux orienter les jeunes étudiants chinois qui s'intéressent à faire des études en France.

上一页  [1] [2] [3] [4] [5]  下一页

,希拉克在同济大学的演讲(法汉)
给资讯打分:
网友评论: